Toi qui vient pour la première fois au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, ou bien toi le clermontois chevronné qui se reconnaîtra très certainement dans cette chronique, voici quelques règles d’usage pour survivre en milieu festivalier, mais surtout pour en profiter ! Les 7 commandements du festivalier ! Pourquoi 7 ? Mais parce que je fais ce que je veux !
1 – Du programme tu te munieras
Achète-le l’ami, ça coûte 5€ / Tarif réduit : 3€. Bon tu peux aussi télécharger l’application officielle du festival. C’est gratuit ☺ Apprends-le par cœur et toi aussi sors des phrases canon du genre « Je sors tout juste de la I11 en Cocteau, si je traîne pas trop je peux arriver à temps pour la F6 à Varda. ». Et pour le kiff ultime, je te conseille d’acheter le sac officiel du court pour ranger ton joli programme. Et là, t’es au top l’ami.
2 – Le centre-ville de Clermont, comme ta poche tu connaîtras
Le festival l’ami, ce sont aussi des lieux chargés d’histoire, chacun doté d’une ambiance singulière. De la Maison de la Culture à la fac de lettres en passant par l’école de commerce ou encore la Jetée. Autant de lieux qui t’offriront le loisir de déambuler, parfois à la hâte entre deux séances, dans notre jolie capitale auvergnate. L’occasion de traverser la place de Jaude, de flâner dans le vieux Clermont en passant par la place de la Victoire et…NON LA CATHÉDRALE N’EST PAS SALE. Elle est noire et on vous em…mènera volontiers la visiter entre 2 séances ☺
3 – D’un peu de patience tu t’armeras
Et oui l’ami, il faut le savoir. Des fois, le court-métrage : c’est long ! Oui prépare-toi aussi à quelques moments d’attente, surtout si tu prévois d’assister à la très prisée séance Canal, qui requiert 2 à 3 heures d’attente facile pour espérer avoir une place avec tes compagnons. Pour déjouer l’impatience, je vous conseille de vous munir d’un ou deux petits jeux pas lourds à porter du type jeux de dés ou contre-sirop. Bon, on sait toujours pas dans quel sens on tourne, mais on s’en fout. L’important c’est les valeurs.
4 – Ton sommeil, tu réguleras
Oui l’ami, tu n’es pas à l’abri de sombrer dans une mini-sieste à l’issue d’une journée-marathon et entre 2 courts polonais. Ne t’inquiètes pas, tu as le droit. Mais ATTENTION car si tu ronfles, nous serons là pour te dévisager avec agacement. Bref, pour éviter le pire, le mieux c’est encore de ne pas veiller trop tard, histoire d’éviter de louper la moitié de la sélection le lendemain…
5 – Te couvrir, tu devras
Et oui l’ami, parce qu’en général, la première semaine de février à Clermont…fépachô. Et quand il s’agit d’attendre parfois jusqu’à une heure sous la fac de lettres, mieux vaut avoir sorti le pull de grand-mère et la doudoune polaire. Raison de plus de venir se tenir chaud en salles !
6 – Aux séances labo, tu assisteras
Et non l’ami, les séances labo, ce ne sont pas des courts-métrages sur des scientifiques qui font des expériences. C’est surtout l’occasion de voir des œuvres détonantes qui s’appuient la plupart du temps sur un style expérimental. Bon sur le papier c’est chelou, mais quand on se prête au jeu, on découvre de très belles petites pépites !
7 – Au quotidien, tu t’informeras
Toi qui patientes sagement dans la file d’attente pour voir un F2 ou une I12, chausses tes écouteurs et viens donc écouter notre chouette émission Fenêtre sur le court. Au menu, de l’info, des recos de séances, des jeux et des places à gagner ! Du lundi au vendredi à 17:00, sur Radio Coquelicot ! C’est ce qu’on appelle, de l’auto-promo 😉
Bref, l’ami. Une chouette semaine en perspective !
Du court-métrage aux seconds rôles
L’auvergne, terre de volcans et de cinéma, ne se résume par qu’au court-métrage. Les longs sont également à l’honneur chaque automne à Moulins, dans l’Allier, pour y célébrer les seconds rôles et les jeunes espoirs. Le tout au sein d’une jolie sélection d’avant-premières françaises.