Librement inspiré de la série de comics éponyme, The Boys s’emploie à déconstruire la représentation que l’on se fait des super-héros dans l’imaginaire collectif, en nous positionnant ici nous pas du point de vue des super en question, mais de l’être humain ordinaire dont la vie se retrouve soudainement chamboulée, précisément à cause de ces hommes et femmes augmentés.

Le concept est plutôt simple : Et si les super-héros n’étaient pas si super ? Et si de leurs pouvoirs découlaient non pas de grandes responsabilités, mais plutôt des dérives douteuses vouées à satisfaire leur petit égo ? Un postulat dont Eric Kripke, créateur de la série, s’est saisi avec beaucoup de créativité. Laissant à ses acteurs le champ libre pour exprimer tout leur potentiel sur le plan dramatique tout autant que dans des séquences relativement gores.

Véritable fer de lance de la machine Amazon Prime, The Boys a su conquérir une large audience par son approche délibérément trash et son positionnement anti-Trump assumé (manipulation de l’opinion, mensonges ouvertement proférés, racisme ordinaire…). Une liberté de ton aux accents très rock’n roll qui vient quelque part prendre le relais de Game of Thrones, dans un registre contemporain et largement plus allumé.

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