Et la tendance selon laquelle Disney se conforte dans des univers très enfantins tandis que Pixar travaille sur des segment plus adultes (Coco, Vice-Versa, Soul), de se confirmer avec Encanto, dernier né de la firme aux grandes oreilles…
Ici encore, à la différence du court métrage qui l’accompagne, très clairement destiné aux parents en mode l’Education pour les Nuls, le dernier long Disney ne contentera très certainement que les enfants, toujours sur la base d’un personnage féminin qui cherche sa place au sein d’un monde singulier : une jeune fille issue d’une famille où tous les membres sont dotés d’un don sauf elle, transgresse les règles dictées par sa grand-mère pour tenter de sauver la magie dont est dotée la demeure familiale.
Une première explication se trouve peut-être, justement, dans le fait que 95% de l’action de situe principalement dans la casita. Et si certaines scènes liées aux dons des différents membres de la famille Madrigal donnent lieu à de formidables bijoux de créativité, force est de constater que le film fait littéralement du surplace…
Pire, il manque à Encanto tout ce qui fait la sève d’un bon Disney : que ce soit un comic relief valable et récurrent (comme Hey-hey, le petit coq dans Vaiana), ou encore une bande-son digne de ce nom ! Ici, aucun morceau iconique, toutes les chansons s’apparentent plus à des dialogues chantés qu’autre chose…
Enfin, pas d’explication plausible sur le pourquoi du comment (#TaGueuleC’estMagique). Encanto se débarrasse du nœud de l’intrigue en 2 temps trois mouvements et expédie fissa la fin du film sur fond de morale niaizou à souhait. Plutôt culotté quand on voit le temps passé à exposer l’intrigue sur le premier tiers du film. Une baisse de régime plutôt surprenante de la part de Disney, qui ne lui empêchera pas de ravir les plus petits, et à ce titre, les meilleurs scores au box-office.