A l’occasion de la sortie prochaine de Wonder Woman 1984, pourquoi ne pas réviser nos classiques des années 80 ? Petit top ten pour l’occasion, avec Robin Williams, Barry Levinson, Tom Cruise et Dan Aykroyd comme grands gagnants de la décennie.
1 – The Blues Brothers (1980)
Le blockbuster à l’ancienne, recordman du nombre de voitures détruites en un seul film, véritable Expendables du jazz & blues. Un bulldozer musical qui se mate à l’infini, tant pour la nonchalance géniale de ses 2 interprètes que pour la batterie de personnalités qui s’y succèdent, de Aretha Franklin à Cab Calloway en passant par Ray Charles. Sans compter le cultissime Everybody needs somebody sur lequel tu te trémousses encore en soirée.
2 – Le Cercle des poètes disparus (1989)
Jamais on n’aurait parié sur un drame faisant grimper ses étudiants sur une table. Et pourtant, « Captain, Oh My Captain » résonne encore, tout comme le « Carpe Diem » de Robin Williams seriné comme le mot d’ordre de toute une génération. Le tout orchestré par un Peter Weir qui produit ici son premier grand succès avant d’accoucher Truman Show 10 ans plus tard.
3 – Rain Man (1988)
C’est l’histoire de deux frères que tout oppose : Charlie et Ray. Que le décès de leur père va rassembler malgré eux dans des péripéties aussi drôles qu’émouvantes. A date, l’œuvre la plus parlante qui existe sur le thème de l’autisme, merveilleusement réalisée par Barry Levinson.
4 – Retour vers le futur (1985)
Ce qui devait être au départ un voyage dans le temps kitsch s’est révélé être un pur produit culte des eighties, dynamité par un Christopher Lloyd inoubliable et un Power of Love entêtant. Robert Zemeckis réalise ainsi sans le savoir, l’un des meilleurs étendards de la pop culture contemporaine.
5 – Star Wars : L’Empire contre-attaque (1983)
Personne n’oubliera l’invasion de l’Empire sur la planète glacée, les facéties d’une marionnette capable de soulever un vaisseau par la pensée, le baiser échangé entre un vaurien et une princesse, l’aveu tragique d’un père à son fils. Personne n’oubliera ce qui fut le meilleur des Star Wars, aussi culte que la victoire de Yannick Noah à Roland Garros la même année.
6 – Cocktail (1988)
C’est l’un de ces films empreinte des années 80, avec ses chemises amples et ses choucroutes capillaires. Un sous-Dirty Dancing gnan-gnan avec un Tom Cruise pas très à l’aise, dont l’ intérêt majeur est d’avoir popularisé le flair bartending et vu grandir nos parents.
7 – S.O.S Fantômes (1984)
La dynastie du cool par excellence imaginée par Dan Aykroyd et Harold Ramis, qui composent avec Ernie Hudson et Bill Murray le quator le plus sympathique du cinéma, loin devant les Tortues Ninja. Des suites ? Je vois pas de quoi vous parlez.
8 – Die Hard : Piège de cristal (1988)
1988, John McTiernan repense les standards du film d’action avec un Bruce Willis azimuté et fédérateur face à un Alan Rickman délicieusement méchant. Le film qui a rendu culte les scènes dans les conduits d’aération, inspiré La Tour Montparnasse Infernale et popularisé le ruban adhésif.
9 – Shining (1980)
D’un coup de hache dans un porte, Jack Nicholson ouvre grand la porte des années 80 avec une démence inégalée. Stanley Kubrick, de son côté, produit tranquillement l’un des meilleurs standards de l’horreur et l’une des plus grandes angoisses du siècle en personnifiant un hôtel baigné par le sang.
10 – Good Morning, Vietnam (1987)
Laissant à Coppola et Kubrick le soin de s’agiter sur le terrain, Barry Levinson (encore lui !) décide d’approcher la guerre du Vietnam depuis les coulisses, au cœur de la propagande militaire. Il s’appuie pour cela sur un Robin Williams en roue libre derrière un micro, exploitant sans retenue le débit mitraillette et les milles voix de l’acteur britannique.