Parce qu’il est le premier de tous les cinémas, le pop-corn movie a droit lui aussi à son top annuel ! Petite synthèse des blockbusters les plus immanquables de 2021, un classement dominé de moitié par les productions Disney, mais en haut duquel trône un film…DC !

1. THE SUICIDE SQUAD – L’HOMME QUI TOMBE A PIC

Quand James Gunn, à qui l’on doit les 2 premiers Gardiens de la Galaxie, arrive en homme providentiel pour rebooter le naufrage Suicide Squad premier du nom, cela donne ça : un cocktail explosif, coloré, ambitieux, malin, inventif et rock’n roll. Tout ce qu’on attend d’un méchant made in DC, en somme, non ?

2. SANS UN BRUIT 2 – SILENCE, ON-RETOURNE

Il n’y avait aucune raison de se priver d’un 2ème volet tant le premier nous avait saisi ! Emily Blunt compose cette fois-ci avec un Cillian Murphy toujours impeccable, pour un résultat strictement équivalent à Sans un Bruit, premier du nom. Et avec une mise en scène toujours ultra-sensorielle ! Un must have du cinéma d’horreur…

3. ARMY OF THE DEAD – CASSE A VEGAS

Dix-sept ans après L’Armée des morts, Zack Snyder opère un retour aux sources avec un film de zombies rutilant, original et esthétiquement superbe. Un véritable pop-corn movie du samedi soir dont on ne voit absolument pas passer les 2 heures 30. Bien bourrin, mais rudement efficace ! Si bien qu’un sympathique spin-off dédié au personnage de Ludwig Dieter (le perceur de coffres) a vu le jour sur Netflix à l’automne 2021.

4. JUNGLE CRUISE – COOL DE SOURCE

A mi-chemin entre Indiana Jones et de Pirates des Caraïbes, ce sympathique film d’aventure adapté de l’attraction Disney du même nom s’impose comme l’un des meilleurs divertissements de l’année grâce à sa puissance esthétique, son rythme tambour battant, et surtout grâce au duo The Rock/Emily Blunt, of course !

5. SPIDER-MAN : NO WAY HOME – TOUTES TOILES DEHORS

Jamais la toile n’avait autant été inondée de théories, de spoils et de teasing en tous genres. Pas même pour Avengers : Endgame. Résultat : plus gros démarrage de l’année pour une sortie en salles, et 3e meilleur démarrage de l’histoire. Le film, quant à lui, accomplit la prouesse de manipuler le multiverse avec adresse. A grand renfort de fan-service, et souvent au mépris de dialogues platoniques et d’interprétations douteuses. Mais quoi qu’il arrive : inédit, divertissant, incontournable.

6. RED NOTICE – D’ART D’ART

On a beau dire, il faut reconnaître à Netflix un certain talent : celui d’avoir réuni, avec un aplomb formidable, 3 des acteurs les plus bankables d’Hollywood (Dwayne Johnson, Gal Gadot, Ryan Reynolds) sur fond de vol d’œuvre d’art, d’entourloupes à la « Qui entube qui ? » et de scènes d’action plutôt honnêtes. Et vous savez quoi ? Aussi culotté que cela puisse paraître, ça fonctionne.

7. ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE – MÉFAITS RÉPARÉS

Reshootée en bonne et due forme par le patron de l’écurie DC Comics suite au désastre pondu par Joss Whedon en 2017, la Zack Snyder’s cut est parmi nous. Et même si la patine laquée vernis, les ralentis à l’usure, la pesanteur des interprétations, les contre-plongées abusives, la noirceur des environnements de jeu m’agacent toujours autant, il faut bien le reconnaître : les dieux ont (enfin) un film à leur mesure. De quatre heures oui, mais de quatre heures qu’on ne voit pas passer.

8. SHANG-CHI ET LA LEGENDES DES DIX ANNEAUX – KUNG PAS FOUFOU

Passées de très jolies scènes d’action dont les chorégraphies n’ont rien à envier aux grands classiques du film de Kung-Fu, le dernier né de l’écurie Marvel respire encore trop le teen movie, dont il emprunte volontiers les défauts, et reproduit des schémas narratifs trop usés dans les films de super-héros pour se construire identité propre. Reste l’envie de voir son héros évoluer dans un univers plus adulte – et dans le MCU – pour pouvoir en extraire tout le potentiel.

9. THE ETERNALS – AUTEUR SOUS PLAFOND

La choix de Chloé Zaho, oscarisée pour Nomadland au printemps dernier, en qualité de réalisatrice d’un blockbuster paru la même année, interpelle d’autant plus que le résultat reste, 2 mois après la sortie, assez oubliable. La faute, peut-être, à un rythme trop lent et à une image, aussi belle soit-elle, ternie par une mécanique de sous-exposition si chère à la cinéaste asiatique. Tant et si bien que la compatibilité entre cinéma d’auteur et grosse production semble aujourd’hui remise en cause…

10. FAST & FURIOUS 9 – LA FORCE TRANQUILLE

Fidèle à son concept de surenchère, la franchise joue à jeu égal avec les 4 précédents opus, ni plus, ni moins, sur la base du cahier des charges habituel. Du pop-corn movie masterclass autour duquel tout le monde consent à poser le cerveau pour mieux s’en délecter. A voir entre potes, évidemment !

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